Fursac rend hommage à la silhouette de Jacques Tati.
« Je veux que le film commence quand vous avez quitté la salle. »
- Jacques Tati
Fursac célèbre le cinéma de Jacques Tati au travers d’un vestiaire cinéphile, disponible dans une sélection de boutiques et sur fursac.com le 30 mars.
Vous le connaissez bien.
Son imperméable et son pantalon sont un peu courts. Il porte des chaussettes à rayures, un nœud papillon mou et un bob dont il relève le revers sur l’arrière du crâne.
Il ne quitte pas son parapluie, fume la pipe et se tient légèrement vouté, intrigué par le monde moderne qui s’agite sous ses yeux.
Monsieur Hulot est un mythe, créé et incarné par Jacques Tati dans les années 1950. Il est aussi une silhouette, entrée dans la légende du cinéma et de notre quotidien. Silhouette source d’inspiration sans fin pour Gauthier Borsarello, directeur de la création de Fursac, qui la réinterprète au travers d’une collection capsule Fursac x Jacques Tati.
Fursac x Jacques Tati est le fruit d’une rencontre entre Borsarello et Louise Deschamps, petite-nièce et directrice du catalogue des films de Jacques Tati. Au fil de leurs conversations, Louise avec la complicité de l’illustrateur Philippe Dufour-Loriolle au début du projet et Gauthier ont imaginé comment retranscrire cette fantaisie, ce charme français dans une panoplie clin d’œil à Playtime, Jour de Fête, Mon Oncle et les Vacances de Monsieur Hulot pensée pour les cinéphiles et les esthètes.
« La mode permet de transmettre le goût du cinéma patrimonial aux jeunes générations. Ces films que nous restaurons depuis plusieurs années, ne peuvent pas, ne doivent pas tomber dans l’oubli. J’ai tout de suite adhéré au projet, parce qu’en discutant avec Gauthier, j’ai perçu la même exigence, la même envie de mettre le beau au service de tout un chacun, qu’avait Jacques Tati. »
Louise Deschamps
« J’ai découvert le cinéma avec Jacques Tati et Monsieur Hulot. J’étais fasciné, enfant et aujourd’hui encore, par l’allure du personnage. Je me suis mis à ourler mes bobs, à étudier la démarche, le style. J’aime le fait qu’il retouchait ses pantalons, taillait dans son trench, rebrodait lui-même ses chaussettes de fils de laine. J’aime surtout cette façon de détourner, de transformer le fonctionnel en élégance masculine. Ce sont des principes que j’applique au vestiaire Fursac, et que je pousse au travers de ces éditions particulières. »
Gauthier Borsarello