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Fursac Printemps-été 2026

La collection printemps-été 2026 de Fursac s’ancre dans un paysage singulier, celui de la Provence intérieure, loin des clichés balnéaires de la French Riviera. Cette saison, c’est un Sud-Est plus authentique qui est exploré à travers les silhouettes imaginées par Gauthier Borsarello : celui des sentiers poussiéreux battus par une chaleur sèche qui invite à la sieste, celui des odeurs de lavande, de garrigue et de citron encore et des places de village où tintent les boules de pétanque et autres verres d’anisette au coucher du soleil. Un univers qui évoque le temps suspendu de la Provence de Pagnol, aux émotions brutes et sincères - une Provence rugueuse et lumineuse à la fois.

 

Fursac Printemps-été 2026 - Costume homme et vêtements Fursac
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Fursac Printemps-été 2026 - Costume homme et vêtements Fursac
Fursac Printemps-été 2026 - Costume homme et vêtements Fursac
La collection s’esquisse avec légèreté et fraîcheur dans des couleurs s’inspirant de ce paysage vivant et sensible, oscillant entre teintes éteintes – brun terreux, vert sauge, bleu ciel pastel – et accents lumineux d’orange vif. Les volumes symbolisent le dialogue entre générations, ici rassemblées sur un terrain de pétanque où les petits polos serrés et pantalons larges des anciens se mêlent aux pattes d’eph’ et tops vissés hauts des plus jeunes. Un vestiaire qui donne le ton d’un été sans faux-semblant où le style est une affaire de caractère.

La collection, stylée par Imruh Asha, joue une partition subtile entre classicisme tailleur, volumes maîtrisés et travail sur les matières et textures. Lin, laine froide, mailles ajourées et autre viscose enveloppent le corps avec douceur, adaptées à la chaleur sèche du Sud.


Le costume, au cœur de l’histoire de la maison, en demeure le point de pivot, décliné à l’envi avec plus de liberté. En version croisée notamment, il sculpte la silhouette avec assurance et détermination. Cet absolu du tailoring s’impose ainsi cette saison en complet ou dépareillé avec un jean blanc, la veste devenant caban sur une légère chemise en viscose imprimée ou une maille.
Le vestiaire tailleur se déstructure toutefois habilement au fil des looks, s’ouvrant à la décontraction, enfin prêt à être porté autrement, sans perdre de son essence. Une philosophie incarnée par le développement d’un tee-shirt en coton léger à la main soyeuse, décliné en plusieurs coloris, spécifiquement pensé pour être porté sous un costume lorsque la chemise n’est pas de rigueur. À côté de ce classicisme réintégré à l’air du temps, la collection ose les imprimés Provence ou cyprès aussi bien sur des chemises manches courtes en viscose, des maillots de bain, un pantalon cinq poches flare, des cravates club rayées ou des foulards ici noués à la taille en un clin d’œil aux traditionnels cummerbunds. La chemise se décline elle en daim marron, en viscose et à rayures colorées tandis que les pardessus se multiplient pour satisfaire les envies de tous.
Pour les grandes occasions, la collection se pare d’une variation de smokings, flamboyant velours léopard noir ton sur ton, aussi audacieux qu’élégant, col châle blanc immaculé ou encore sauge satinée tout en légèreté et fraîcheur.
Les pièces de plein été ne sont pas oubliées avec un twin set chemise manche courte et short assortis (dans les looks) dans un seersucker marine ou un polo bicolore sauge et écru boutonné jusqu’en bas non sans rappeler l’esprit bouliste toujours présent en filigrane. L’ensemble de voyage taupe en laine et coton marque lui l’attachement de la maison à un art de vivre infusant chaque temps du quotidien, au-delà des grandes occasions, avec raffinement et attention aux détails.

Fursac Printemps-été 2026 - Costume homme et vêtements Fursac
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Les boulistes

J’ai toujours dessiné, mais c’est seulement il y a deux ans que j’ai commencé à peindre à l’huile. C’est arrivé sans prévenir, comme si quelque chose s’était soudainement réveillé en moi – quelque chose qui avait toujours été là, en sommeil. Je m’y suis plongé sans retenue : j’ai trouvé un atelier et j’y ai passé tout le temps que je pouvais, sans trop négliger mon travail ni ma vie de famille (à en croire mon patron ou ma femme, les résultats sont discutables).

Tout a commencé avec des natures mortes, puis mon univers s’est peu à peu élargi. Un ami m’avait conseillé de « rater beaucoup », de « sortir toutes les mauvaises toiles pour enfin atteindre les bonnes ». Parfois, je postais une de ces "bonnes" sur Instagram. C’est là que j’ai un jour reçu un message de Gauthier Borsarello — dont j’ai toujours admiré le goût — me disant qu’il aimait mon travail. J’en ai ressenti une vraie fierté.

Avec du recul, je crois que ce plongeon dans la peinture a été une réponse à un trop-plein. Mon métier exigeait une communication constante, une présence quasi permanente. Mon anxiété face à l’état du monde grandissait, et mon addiction au téléphone me coupait des gens et des choses que j’aimais. J’avais besoin de quelque chose de simple. Un espace dans lequel m’investir pleinement, progresser. Et surtout, un lieu où je pourrais baisser le volume du monde – et de mon téléphone – pour me perdre dans un travail honnête, exigeant. Cet endroit, c’est devenu mon petit atelier, à l’est de Los Angeles.

Je ne parlerais pas d’échappatoire. J’aime profondément ma vie. Mais il m’est devenu nécessaire de trouver un équilibre face au rythme effréné du quotidien. Quand je peins, je suis pleinement là. Mon esprit est concentré, mes pensées s’effacent. Je suis dans le moment présent, et je m’y sens bien.

Ce besoin de simplicité se reflète aussi dans ce que je choisis de représenter : des objets, des scènes qui évoquent un autre temps – souvent d’avant l’ère du téléphone – et qui ont pour moi une valeur très personnelle. Un ballon de basket, symbole du sport que j’ai découvert à six ans et que je n’ai jamais quitté. Des bottes de cow-boy, en hommage à l’amour de mon père pour la country music (un goût plutôt atypique dans notre coin d’Europe). Un chapeau, offert par un oncle revenu d’un voyage d’affaires aux États-Unis – bien avant que je prenne l’avion pour la première fois.

Lorsque Gauthier Borsarello m’a parlé de sa collection inspirée de l’imagerie des boulistes — ces hommes âgés, sur la place du village, aux pantalons délavés, à la peau tannée, aux vêtements usés par la vie — j’ai tout de suite été touché. Pas seulement pour le style, mais pour ce que cette image raconte : la simplicité d’un moment partagé, le plaisir d’un jeu, la chaleur d’une bonne compagnie. Une vie déconnectée des résultats, des notifications et des emails. Leur seul objectif : se rapprocher du cochonnet.

Je garde des souvenirs très nets de ces scènes, observées enfant lors de vacances dans le sud de la France avec mes parents. Le travail de Borsarello m’a permis de renouer avec ces images et de les traduire en peinture pour la collection de Fursac. Elles m’ont immédiatement transporté, et je n’avais qu’une hâte : retourner à l’atelier.

Si je devais dire ce qui rend mon travail unique, je commencerais par là : j’ai trouvé quelque chose qui me permet de faire le silence dans un monde bruyant. Et je mesure ma chance. Créer des images qui suscitent une émotion, sentir que ma pratique évolue en même temps que moi — en tant qu’homme et en tant qu’artiste — voilà ce qui me pousse à continuer.
 Si mon atelier est mon refuge, alors ce qui en sort est ce que j’ai de meilleur à offrir. Et le temps que j’y passe aura toujours plus de valeur que celui passé à faire défiler un écran.

Fursac Printemps-été 2026 - Costume homme et vêtements Fursac
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Set design par Charlotte De La Grandière @charlottedelagrandiere

Oeuvres par Ruben Beedeleem @rubenbeddeleem

Objets et mobiliers sélectionnés par @saint-antoine
 et @ccexpertise pour les pièces de @peterdebiseorlando

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